Du 20 au 24 février. Pour sa 44e édition, la Foire du livre de Bruxelles a choisi comme thème général, centenaire oblige, le déclenchement du premier conflit mondial, en cherchant plus à décoder qu’à célébrer. C’est une formule empruntée à Georges Perec - "L’Histoire avec sa grande hache"… -, qui a inspiré les organisateurs. L’actualité éditoriale fournira la matière d’un cycle de débats ("Les femmes ont gagné la Grande Guerre", "Fusillés pour l’exemple, oubliés par convenance ?", "Rééditer les grandes fictions de la Première Guerre pour quoi faire ?"…) qui embrasseront aussi d’autres conflits, ceux des Balkans comme le génocide rwandais, vingt ans après.
Sur le pavillon international, place à la littérature du Royaume-Uni, représentée par une vingtaine d’écrivains, au premier rang desquels Jonathan Coe, dont le dernier roman (Expo 58, Gallimard), en librairie depuis le 13 février, emmène les lecteurs… à Bruxelles. L’écrivain rencontrera les libraires à l’Atomium, sera reçu à l’hôtel de ville et participera à plusieurs rencontres, notamment en compagnie de James Meek. Parmi les autres membres de cette délégation : Antony Beevor, R. J. Ellory, Michael Frayn, Peter Hart, Diane Fresquez…
La nocturne (vendredi 21 février) promet quelques frissons puisqu’elle proposera un show "effrayant et ludique" avec Charlie Adlard, vétéran de la BD britannique en dépit de son jeune âge et dessinateur de la série à succès Walking dead. Une cité BD, un pôle numérique, un palais gourmand et une programmation jeunesse, confiée à Lucie Cauwe, complètent ce programme. Car tout cela ressemblera bel et bien à une foire, symbolisée par une nouvelle affiche (voir ci-dessus), sur laquelle un Monsieur Loyal soulève sans difficulté tous les livres présents à Tour & Taxis. Michel Puche
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