Le jury du Booker Prize a annoncé jeudi 2 avril les six titres finalistes pour l’édition 2020, qui récompensera les meilleures traductions de fiction du monde entier. Pour cause de confinement, la liste a ?été dévoilée par voie numérique. Sérotonine, de Michel Houellebecq, est sorti de la précédente sélection.
Ont donc été sélectionnés :
- The Enlightenment of the greengrage tree de Shokoofeh Azar, traduit anonymement (Europa)
- The adventures of China Iron de Gabriela Cabezon Cámara, traduit par Iona MacIntyre et Fiona Mackintosh (Charco Press)
- Tyll de Daniel Kehlmann, traduit par Ross Benjamin (Quercus)
- Hurricane season, de Fernanda Melchor, traduit par Sophie Hughes (Fitzcarraldo)
- The Memory Police de Yoko Ogawa, traduit par Stephen Snyder
- The Discomfort of Evening de Marieke Lukas, traduit par Michele Hutchinson (Faber and Faber).
Les six œuvres sont originaires d'Amérique du Nord et du Sud, du Moyen-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Europe. Trois des romans (The Enlightenment of the greengrage Tree, The adventures of China Iron et Tyll) ont été inspirés par la révolution islamique de 1979 en Iran. Les trois autres titres montrent comment les traumatismes façonnent notre expérience et l'approche du monde.
Cette année, la liste des finalistes comprend des titres traduits en cinq langues : espagnol (pour deux titres), allemand, néerlandais, farsi et japonais.
La sélection a été choisie par un panel de cinq juges, présidé par Ted Hodgkinson, responsable de la littérature au Southbank Centre et composé de Lucie Campos, directrice du Centre français pour l'écriture internationale, Jennifer Croft, Valéria Luiselli et Jeet Thayil, dont le roman Narcopolis avait été sélectionné en 2012.