Le dessin le plus cher de la collection, issu de l’album Martine, petit rat de l’opéra (Casterman, 1972), a trouvé preneur pour 48100 euros, douze fois son prix estimé. Martine fait du camping (Casterman, 1988) a été cédé à 33800 euros pour une estimation de 4000 à 6000 euros. Les trois-quarts des illustrations ont été acquises par des collectionneurs étrangers.
"Les collectionneurs ont souligné l’importance de l’œuvre de Marcel Marlier et de son personnage emblématique Martine, déclare dans un communiqué Eric Leroy, expert bandes dessinées pour Artcurial. Les prix atteints, dépassant largement les estimations, confirment l’importance de cette œuvre au succès planétaire qui a traversé les générations. Marcel Marlier rejoint les figures marquantes du 9e art, du maître historique Hergé au contemporain Enki Bilal."
Les illustrations de ces deux auteurs figurent en tête des meilleures ventes de ces enchères semestrielles consacrées à la bande dessinée. Une planche d’Enki Bilal issue du tome 2 de Nikopol (Humanoïdes associés, 1990) s’est vendue à 149500 euros, le plus haut prix de cette session, tandis que la couverture de la nouvelle édition de l’album Fins de siècle – partie de chasse (Casterman, à paraître), s’est hissée à 71500 euros.
Un crayonné d’Hergé tiré des 19eAventures de Tintin, Coke en stock (Casterman, 1958), s’est vendu 130000 euros, et une lithographie en couleur de l’album On a marché sur la Lune (Casterman, 1954) est partie à 46800 euros. La vente organisée par Artcurial a totalisé près de 2 millions d’euros.