Le nouveau roman d’Aurélie Valognes, La fugue, entre dans le top 20 GFK/Livres Hebdo dès sa première semaine de publication. Il s'agit d'un beau nouveau départ pour la romancière à succès de 42 ans qui a rejoint les éditions JC Lattès après sept ans chez Fayard.
Classé 17e, La fugue suit d'un rang la version poche de La lignée (16e), précédent roman de l’autrice qui s'était écoulé à plus de 37 000 exemplaires en grand format chez Fayard et dont l'édition au Livre de Poche est sortie concomitamment (lire ci-après). Selon son éditrice chez JC Lattès Véronique Cardi, le titre enregistre pour sa première semaine d'exploitation des ventes supérieures de 17 % en volume à celles réalisées sur la même période par La lignée chez Fayard lors de sa parution en février 2024. Il se hisse ainsi à la 7e place du classement GFK des meilleures ventes en littérature grand format, « avec près de 6 000 exemplaires vendus », précise l’éditrice.
Cette dernière annonce à Livres Hebdo avoir déjà retiré à hauteur de 15 000 exemplaires supplémentaires avant même sa parution, portant le tirage total à plus de 100 000 exemplaires, alors que la mise en place s’élevait initialement à 85 000 exemplaires.
Cinq dédicaces en cinq jours
Un engouement confirmé par le soutien actif des différents réseaux de distribution. La fugue a été particulièrement bien accueilli par les libraires, grâce à une campagne de pré-commercialisation efficace orchestrée par l’équipe commerciale de JC Lattès. Vincent Eudeline, directeur des ventes, a piloté une tournée de lancement stratégique qui a inclus cinq dédicaces en cinq jours, culminant avec une soirée de lancement à Angoulême, organisée par la librairie Cosmopolite le 12 mars.
Le succès de ce lancement repose également sur une nouvelle charte graphique et un positionnement narratif qui célèbre la résilience et le renouveau personnel, selon l’éditeur. La fugue met en scène une femme en quête d’épanouissement, Inès, mariée et mère de deux enfants. Arrivée à la moitié de sa vie, elle se sent emprisonnée dans une existence qui ne lui correspond plus. Elle part et trouve, dans la solitude d'une nature sauvage, une maison à retaper. En pansant les cicatrices de la demeure, elle commence à soigner les siennes.
Pour l'anecdote, la romancière s’est, comme toujours, inspirée de sa propre vie, ayant acheté à Dinard (Ille-et-Vilaine) au moment de l’écriture de ce roman la maison de l’actrice Jane Birkin, décédée en 2023. Très engagée pour la démocratisation de la lecture et l’écriture, elle souhaite y organiser régulièrement ateliers d’écriture et résidences d’auteurs, selon ses déclarations récentes au Parisien – Aujourd’hui en France.
Transfert gagnant pour Hachette
La fugue est le 11e roman d’Aurélie Valognes, qui a tout de suite connu le succès chez Michel Lafon en 2015 avec Mémé dans les orties, un titre au préalable autoédité. L’ancienne cadre commerciale de L’Oréal a ensuite rejoint Mazarine, alors collection de la maison Fayard dirigée par Sophie de Closets en 2017. Après une collaboration dans le segment de la jeunesse chez Flammarion en 2021-2022, elle a rejoint fin 2024 JC Lattès, dirigé par Véronique Cardi. Un transfert gagnant pour le groupe Hachette, qui voit donc l’une des romancières les plus lues de France et également traduite dans une quinzaine de langues, rester dans son giron.