Les grandes maisons d’édition ne seraient plus perçues comme l’unique porte d’entrée sur le marché du livre puisque plus de 2 sondés sur 3 (67%) estiment qu’il est possible de rencontrer le succès sans y faire appel. Aux yeux des auteurs interrogés, l'édition traditionnelle demeure une sphère inaccessible puisque 83% d’entre eux estiment qu’ils n’auraient aucune chance d’être remarqués, d’autant plus qu’ils sont 78% à considérer que les auteurs phares de ces maisons ont été pistonnés pour réussir.
A bien des égards, l’auto-édition leur apparaît donc comme une alternative qui offre la liberté de choisir le prix et la composition de leur livre (81%), d’avoir un meilleur droit de regard sur le rendu final (64%) et plus de transparence par rapport au nombre de ventes réalisées (52%). Des qualités qui pousseraient 38% des personnes interrogées à refuser de passer à un éditeur traditionnel, même si elles en avaient la possibilité.
L’étude souligne par ailleurs que les sondés perçoivent le format numérique davantage comme une opportunité pour publier des écrits (83%) que comme une menace. Un grand nombre d’entre eux (63%) serait même heureux que la version piratée de leur livre rencontre un succès.