Les discussions sur la révision et l'application de l'annexe IV de la convention collective de l'édition ont démarré l'été dernier. Cette annexe encadre le statut des TAD parmi lesquels les correcteurs sont les plus nombreux. Les négociations n'ont pas encore abouti, la prochaine réunion est prévue fin avril.
Contrats d'auto-entrepreneurs exigés
Un correcteur "n'a aucun revenu fixe et prévisible, doit se tenir en permanence à la disposition de l'entreprise qui l'emploie, est payé à la tâche, n'a aucune compensation financière si un manuscrit est retardé ou annulé, cotise comme tous les salariés, mais n'a pas droit aux allocations chômage", affirme leur tract.
Les TAD combattent les contrats d'auto-entrepreneurs que les éditeurs exigent de plus en plus souvent, et souhaitent un lissage de leur activité sur une base annuelle, avec une compensation financière en cas de baisse. Le Syndicat national de l'édition n'est pas opposé au principe concernant le second point, mais propose de l'appliquer dans des conditions que les TAD jugent inopérantes.