Pour être étudiée au collège ou au lycée, une œuvre doit être riche par sa langue et les symboles qu’elle déploie, et porter la trace de l’histoire littéraire dont elle est le fruit. Certains auteurs ont davantage la carte scolaire que d’autres.

1. Les nouveaux classiques

Toujours vivants mais déjà statufiés par le système pédagogique, Annie Ernaux avec La place, J. M. G. Le Clézio avec Mondo ou Patrick Modiano avec Dora Bruder.

2. Les dramaturges adorés

Eric-Emmanuel Schmitt est le recordman des ventes de classiques pédagogiques avec des livres à résonance philosophique ou jouant sur les mythes. Sont d’abord conseillées ses œuvres théâtrales, comme pour Yasmina Reza, Laurent Gaudé ou Wajdi Mouawad. Et le roman de Sorj Chalandon le plus étudié, Le quatrième mur, raconte la tentative de monter Antigone d’Anouilh sur un champ de bataille au Liban.

3. Les romanciers de l’histoire

L’œuvre contemporaine séduit les enseignants quand l’histoire s’y invite, comme dans Charlotte de David Foenkinos, Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay, Le confident d’Hélène Grémillon ou Le Club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia.

4. Les juvéno-compatibles

Pour attirer les lycéens, certains profs privilégient des textes qui parlent aux jeunes par leur sujet ou leur forme, comme ceux de Maylis de Kerangal, Olivier Adam ou Elisabeth Filhol.

A.-L. W.

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