Sur la soixantaine d’auteurs nord-américains invités, vingt-sept sont francophones. Venant du Québec (Joséphine Bacon, Eric Plamondon, Jocelyne Saucier…), d’Haïti (Dominique Batraville, Dany Laferrière, Anthony Phelps…), ou du Canada (Nancy Huston), ils représentent les littératures francophones du continent. Sont attendus, par ailleurs, une quarantaine d’auteurs français dont la liste sera dévoilée pendant l’été. Une orientation inédite pour le festival mais tout à fait pertinente, trente-trois millions de francophones vivant actuellement en Amérique du Nord.
A côté des très nombreux débats et rencontres avec les auteurs, certains temps forts ne manqueront pas d’attirer l’attention, à l’image de la conversation entre Margaret Atwood et Richard Ford, du débat sur l’amour de la langue française ou encore de la rencontre avec Dany Laferrière. “C’est un écrivain canadien, né à Haïti et membre de l’Académie française… Il incarne dans sa vie et dans son œuvre tout ce que nous voulons explorer cette année”, a estimé Francis Geffard.
Par ailleurs, jeudi 11 septembre, jour d’ouverture, deux tables rondes sont organisées par Livres Hebdo à destination des professionnels: “Editer en français au cœur de l’Amérique du Nord” et “Les auteurs américains face à Amazon”.
Si les journées promettent d’être animées, les soirées ne sont pas en reste. “L’Amérique de Richard Ford”, “Il était une fois dans l’Ouest”, et “Fêtons la Louisiane”, autant de soirées thématiques pour inviter les festivaliers à se retrouver. Et pour ceux qui craignent les bains de foule, des rendez-vous plus intimes sont également proposés tels que les petits-déjeuners littéraires, limités à 8 participants, et les ateliers d’écriture encadrés par des auteurs. Certains sont d’ailleurs consacrés à la poésie qui est présente pour la première fois au festival.