Le 18 mai, au domaine de Saint-Cloud, aura lieu la 2e édition du Cross du Figaro nouvelle version. Interrompu depuis l’an 2000, l’événement a été racheté en 2013 par Hugo Events - le département événementiel d’Hugo & Cie - et s’ajoute au Running tour du château de Versailles (29 juin), lancé en 2012 par la maison d’édition. Ces deux rendez-vous centrés sur la course à pied illustrent le nouveau positionnement d’Hugo & Cie en faveur d’un pôle événementiel sportif appelé à prendre, à moyen terme, une importance croissante.
Pour Hugues de Saint-Vincent, P-DG d’Hugo & Cie, l’organisation de manifestations sportives est loin d’être antinomique avec le monde de l’édition : "Notre métier d’éditeur est d’avoir des idées, de s’entourer pour créer, de marketer et de vendre. C’est en réalité très voisin de l’événementiel sportif." En raison de son histoire, Hugo Events joue des synergies entre le sport et la culture. Les lieux choisis, tout d’abord (le château de Versailles, le domaine de Saint-Cloud…), s’inscrivent dans cette logique et permettent à l’éditeur de communiquer sur son activité livre. Si Hugues de Saint-Vincent reconnaît que l’installation d’un stand éditeur sur les sites de compétition et la vente de quelques dizaines de titres "ne bouleversent pas le CA global" d’Hugo & Cie (l’essentiel des revenus du Cross du Figaro et du Running tour provient des droits d’inscription et du sponsoring), il précise aussi : "Notre investissement dans le sport nous apporte des connaissances nouvelles, génère des ouvertures vers des savoir-faire inédits. Cela nous ouvre l’esprit, nous récoltons des idées de sujets pour nos futurs livres." Hugo Events, qui vient également d’acheter les 24 h Vélib’ (la 3e édition se tiendra à Paris le 22 juin), renforce encore cette année ses positions dans le sport. Et ce n’est pas fini : un nouvel événement grand public est en préparation pour le mois d’octobre. A terme, l’ambition d’Hugues de Saint-Vincent est que "l’événementiel prenne autant d’importance que le livre" dans l’activité du groupe.
Charles Knappek