Connue pour ses qualités d’oratrice, sa prose engagée et son érudition littéraire, Christiane Taubira s’indigne dans cet essai des inégalités et des violences, mêlant des citations de Pouchkine, de l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf ou de Laurent Gaudé. Elle critique l’invocation permanente du concept de crise, un mot "facétieux" et "familier", qui suggère "une espèce d’intermède, un entracte, comme un temps en suspens nécessaire pour mesurer le bonheur d’avant et apprécier son retour dès la reprise". Christiane Taubira tente de redonner un sens aux mots vilipendés, elle identifie les règles de vie commune dans une société laïque et s’attaque aux idées des extrêmes, qui veulent "légitimer les abus et l’injustice".
Le plan média est conséquent avec une grande interview dans Le Monde et un passage à C à vous sur France 5 ce mercredi 22 février.
Son précédent ouvrage, Murmures à la jeunesse, paru en février 2016 chez Philippe Rey et vendu à 150000 exemplaires depuis, vient d'être réédité, le 8 février, chez Pluriel, la marque poche de Fayard. L'auteure a également publié, chez Philippe Rey en mai 2015, L’esclavage raconté à ma fille, qui s’est vendu à 15000 exemplaires.