Ces sommes s’ajouteront aux 72 500 euros accordés par la région Auvergne ainsi qu’aux 45 800 euros obtenus de la collecte de fonds par la plateforme Ulule et 30 000 euros obtenus des dons des Amis de la librairie réunis en association. Prochainement, l’Atelier théâtral riomois versera aussi l’intégralité de ses recettes tirées de la dernière représentation de son spectacle Molière contre Molière prévue le 5 avril.
De son côté, la société Césam (Rue des écoles), qui a récemment repris la librairie Arthaud, à Grenoble, également issue de Chapitre, serait prête à s’associer au projet à hauteur de 50 000 euros.
En tenant compte de l’apport des salariés, nourri notamment de leurs indemnités de licenciement, et des deux prêts immobiliers, le financement global du projet, estimé à 1,38 million d’euros, devrait finir par être atteint, assure André Hébrard, l’un des 13 associés de la Scop. « Cela nous permettra de déposer un dossier de reprise lors de l’appel d’offres qui se tiendra prochainement pour la cession du droit au bail », indique-t-il.
A l’issue de la procédure de liquidation judiciaire de Chapitre initiée en décembre, 23 des 57 succursales à vendre de la chaîne, parmi lesquelles la librairie clermontoise, n’ont pas trouvé preneur et ont fermé leurs portes le 10 février 2014.
Dans notre dernier classement annuel Livres Hebdo des 400 premières librairies françaises, portant sur les données de 2013, Les Volcans d’Auvergne figurait au 17e rang avec un chiffre d’affaires 2012 de 7,15 millions d’euros.
Livres Hebdo a besoin de votre voix. Nous apprécions vos commentaires sur le sujet, vos critiques et votre expertise. Les commentaires sont modérés pour la courtoisie.
Connectez-vous Pas encore abonné ? Abonnez-vousCécile
il y a 7 ans à 10 h 59A chaque fois je lis les chiffres d'affaires des librairies qui paraissent astronomiques. Mais quels sont réellement leurs bilans financiers ? ce n'est pas parce qu'on brasse des millions en valeur marchande, qu'il en reste à la fin du mois... Si on ne parle de que chiffre d'affaire, comment comprendre les libraires qui disent tirer la langue pour finir le mois, ou qui ont complètement abandonné le métier en disant que la librairie est un gouffre financier sans fond qu'il faut fuir ???