Grand Palais

Depuis la grande rétrospective organisée par le musée de l’Orangerie dans les années 1970, aucune exposition complète de l’œuvre de Georges Braque n’avait été présentée à Paris. Un oubli réparé en cette rentrée avec « Georges Braque » au Grand Palais, du 18 septembre au 6 janvier. Depuis des années, Armand Israël, qui est l’ayant droit de cet initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, travaille à la transmission de cette œuvre au sein du musée de Saint-Dié-des-Vosges dont il est le conservateur. A l’occasion de la rétrospective parisienne, il se dote d’un diffuseur, CED-Cedif, pour les éditions des Catalogues raisonnés dont il s’occupe, et publie le 27 septembre Georges Braque : père du cubisme, initiateur de l’art contemporain.

La RMN-GP et le Centre Pompidou, organisateurs de la rétrospective, coéditent le 28 août une petite monographie, Braque, par la commissaire Brigitte Léal, qui est la directrice adjointe du musée national d’Art moderne. La RMN-GP programme le 11 septembre de nombreux titres : le catalogue (45 euros), l’album présentant 260 œuvres (18,50 euros), mais aussi Le petit dictionnaire Braque du cubisme de Dominique Dupuis-Labbé, un essai Braque avec Picasso : 1907-1913 de Pierre Daix sur la collaboration entre les deux artistes qui va aboutir à cette révolution esthétique qu’est le cubisme. De plus, l’éditeur prévoit un ouvrage de collection à 250 euros, la reprise du livre publié en 1962 par les éditions Brodier, Si je mourais là-bas de Guillaume Apollinaire, illustré par Braque.

Art Lys édite le 18 septembre une anthologie de textes d’écrivains du XXe siècle (Eloge de Braque) ainsi qu’un album pour la jeunesse (Le bric-à-brac de Georges Braque de Sophie Duf), qui, avec des pochoirs, des découpages, des papiers collés, permet de recréer l’univers de l’artiste. Concernant les monographies, Hazan traduit le 18 septembre celle d’Alex Danchev, professeur à l’université de Nottingham en Angleterre (Georges Braque : le défi silencieux), et Prisma, le 19 septembre, celle de l’Américaine Karen K. Butler (Georges Braque : l’art d’être cubiste). A.-L.W.

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