"Deux univers dans un même atmosphère". C'est le rêve d'adolescente de Lydie Bouchet, fondatrice d'une librairie associée à un espace de travail. Situé à Montastruc-la-Conseillère (Haute-Garonne), Le Bois Jaune reçoit du public depuis le 1er décembre, tandis que l'espace de coworking a été ouvert tout récemment, à la fin de janvier. Après une reconversion professionnelle et une formation à l'École de la Librairie, Lydie Bouchet revient pour Livres Hebdo sur ce concept singulier.
Comment est née le concept de Le Bois Jaune ?
L’idée d’associer à une librairie un espace de coworking me trotte dans la tête depuis longtemps. Travailler à distance ce n’est plus un sujet, c’est dans l’air du temps. C’est une activité qui se marie bien avec la librairie et le calme du lieu.
D’autres librairies avec un "espace de travail", comme les librairies-cafés, existent. Là, l’idée c’est vraiment de développer un espace de coworking, d’échange et de créer une communauté. Sur notre territoire il y a pas mal d’entrepreneurs qui peuvent se sentir isolés. Nous sommes à 20 kilomètres de Toulouse, c’est vraiment la campagne.
Quel est le public visé ?
Depuis l’ouverture de la librairie, tous les gens du coin ne sont pas contraints d’aller jusqu’à Toulouse. Il n’y a pas de librairie à côté, excepté un espace Leclerc à 15 kilomètres. Nous proposons une offre locale.
Combien de références dispose la librairie ?
Nous avons 3500 ouvrages dans notre espace de 50m2. En tant que librairie généraliste nous proposons différentes catégories. Les dominantes sont la littérature, la jeunesse et la BD… mais il y a également des ouvrages de développement personnel, et des ouvrages sur l’apprentissage et les activités professionnelles en lien avec l’espace de travail.
Vous avez ouvert en pleine crise sanitaire, la librairie le 1er décembre et l’espace de travail fin janvier. Comment faites-vous face à la situation ?
Au départ, je me suis imaginé ouvrir uniquement avec le système du “Click and Collect”, car je n’étais pas certaine que les commerces allaient rouvrir. Il n’était pas question de décaler l'ouverture, car dans ma logique commerciale, c'était le moment pour moi. Je me suis alors inscrite sur Place des libraires. Le système fonctionne bien, surtout pendant le mois de décembre où j'ai reçu beaucoup de commandes. C'est moins le cas en janvier. Ouvrir en décembre c’était parfait, car les librairies étaient très plébiscitées. J’ai surfé sur la vague.
L’espace de coworking a été ouvert plus tard, vers fin janvier. J’ai réduit de moitié la capacité d’accueil : au lieu de dix postes de travail, il n'y en a plus que cinq, pour pouvoir respecter la distanciation sociale. Les locations sont concentrées sur la salle de réunion. Je pense qu’avec le durcissement des règles, les gens sont plus réticents à se retrouver dans un open space. Le gouvernement demande de renforcer le télétravail alors éviter d’aller au bureau pour être dans un autre open space… L'espace de travail pâtit de la situation actuelle.
Quels sont vos objectifs financiers ?
J’ai ouvert Le Bois Jaune à l’aide de mes propres fonds. L’objectif est que le lieu soit rentable car c’est un investissement personnel lourd. Je crois en l’offre que je propose. Je ne peux pas être rentable en m’appuyant uniquement sur la librairie, donc l’espace de coworking doit prendre toute sa place. Ma vision c’est que les deux secteurs fonctionnent et se soutiennent.
Comment est née le concept de Le Bois Jaune ?
L’idée d’associer à une librairie un espace de coworking me trotte dans la tête depuis longtemps. Travailler à distance ce n’est plus un sujet, c’est dans l’air du temps. C’est une activité qui se marie bien avec la librairie et le calme du lieu.
D’autres librairies avec un "espace de travail", comme les librairies-cafés, existent. Là, l’idée c’est vraiment de développer un espace de coworking, d’échange et de créer une communauté. Sur notre territoire il y a pas mal d’entrepreneurs qui peuvent se sentir isolés. Nous sommes à 20 kilomètres de Toulouse, c’est vraiment la campagne.
Quel est le public visé ?
Depuis l’ouverture de la librairie, tous les gens du coin ne sont pas contraints d’aller jusqu’à Toulouse. Il n’y a pas de librairie à côté, excepté un espace Leclerc à 15 kilomètres. Nous proposons une offre locale.
Combien de références dispose la librairie ?
Nous avons 3500 ouvrages dans notre espace de 50m2. En tant que librairie généraliste nous proposons différentes catégories. Les dominantes sont la littérature, la jeunesse et la BD… mais il y a également des ouvrages de développement personnel, et des ouvrages sur l’apprentissage et les activités professionnelles en lien avec l’espace de travail.
Vous avez ouvert en pleine crise sanitaire, la librairie le 1er décembre et l’espace de travail fin janvier. Comment faites-vous face à la situation ?
Au départ, je me suis imaginé ouvrir uniquement avec le système du “Click and Collect”, car je n’étais pas certaine que les commerces allaient rouvrir. Il n’était pas question de décaler l'ouverture, car dans ma logique commerciale, c'était le moment pour moi. Je me suis alors inscrite sur Place des libraires. Le système fonctionne bien, surtout pendant le mois de décembre où j'ai reçu beaucoup de commandes. C'est moins le cas en janvier. Ouvrir en décembre c’était parfait, car les librairies étaient très plébiscitées. J’ai surfé sur la vague.
L’espace de coworking a été ouvert plus tard, vers fin janvier. J’ai réduit de moitié la capacité d’accueil : au lieu de dix postes de travail, il n'y en a plus que cinq, pour pouvoir respecter la distanciation sociale. Les locations sont concentrées sur la salle de réunion. Je pense qu’avec le durcissement des règles, les gens sont plus réticents à se retrouver dans un open space. Le gouvernement demande de renforcer le télétravail alors éviter d’aller au bureau pour être dans un autre open space… L'espace de travail pâtit de la situation actuelle.
Quels sont vos objectifs financiers ?
J’ai ouvert Le Bois Jaune à l’aide de mes propres fonds. L’objectif est que le lieu soit rentable car c’est un investissement personnel lourd. Je crois en l’offre que je propose. Je ne peux pas être rentable en m’appuyant uniquement sur la librairie, donc l’espace de coworking doit prendre toute sa place. Ma vision c’est que les deux secteurs fonctionnent et se soutiennent.
