Le premier événement donnera le ton : le séminaire inaugural de philosophie de Gilles Hanus, le 31 juillet et le 1er août, portera sur le thème "Désir d’être et désir de société" (inscription obligatoire). Rousseau sera convoqué. La réflexion se construira aussi à partir du dialogue entre Jean-Paul Sartre et Benny Lévy en 1980, restitué dans le livre L’Espoir maintenant (Verdier, 1991).
L’atelier "Philosophie" de Françoise Valon, professeure de philosophie, proposera un commentaire des Lois de Platon (du 3 au 8 août). "Il n’y a pas de spontanéité du nous. C’est pourquoi il faut des institutions qui favorisent son émergence", peut-on lire dans le programme.
Dante comme fil rouge
La "Conversation sur l’Histoire" de Patrick Boucheron, qui apporte des éclairages historiques en rapport avec la question du Banquet, est cette année intitulée "Histoires de nous" (du 4 au 9 août, entrée libre), avec l’œuvre de Dante comme fil rouge.
Chaque après-midi, un entretien ou une conférence se tiendra à l’abbaye avec l’un des invités et des lectures de textes avec des écrivains seront organisées tous les soirs. Parmi les auteurs invités : Jean-Christophe Bailly, Pierre Assouline, Catherine Clément, Béatrice Commengé, Didier Daeninckx, Maylis de Kerangal, Bernard Lahire et Yves Ravey.
L’être ensemble, fil rouge de la programmation, concernera aussi les professionnels. Un forum sur "le devenir solidaire du livre et de la lecture" se déroulera les 3, 4 et 5 août (entrée libre). Alors, un "nous" est-il possible pour les libraires, éditeurs et auteurs ?
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