Pour célébrer les 350 ans d’attribution de prix académiques et pour honorer la mémoire de Guez de Balzac qui a fondé le premier d’entre eux, l’Académie française décernera le jeudi 21 octobre 2021 un nouveau prix. Baptisé Prix Guez de Balzac, ce prix exceptionnel sera doté de 40 000 euros. Il couronnera "une œuvre littéraire qui, par son style, illustre le génie de la langue française" précise l'institution.
L'écrivain angoumois Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654), surnommé « le restaurateur de la langue française », avait initié le Prix d'éloquence. Il en avait trouvé le financement mais n'avait jamais pu concrétiser son rêve de son vivant. Il fut décerné pour la première fois en 1671 et récompensait alors un ouvrage d'inspiration religieuse. Sa dernière édition remonte à 1931.
L'Académie française orchestre de nombreux prix littéraires. Parmi les mieux dotés, il y a le Grand prix de littérature Paul Morand (45000€, 5e prix le mieux doté en France, financé par la Fondation Paul Morand), le Grand Prix de la Francophonie (30000€, financé par Fondation internationale), le Grand Prix de littérature (25000€, financé par la Fondation Le Métais-Larivière), le Grand Prix Hervé Delien (25000€, financé par la Fondation Hervé Deluen), le Prix Léon de Rosen (15000€, financé par la Fondation Léon de Rosen) et le Grand prix du roman, le plus connu (10000€, financé par la Fondation Broquette-Gonin).
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L'impartialité du juge se présume toujours. Mais comme le rappelle notre chroniqueur, elle peut aussi faire l'objet d'âpres discussions. Depuis l'affaire Dreyfus, la notion d'impartialité n'a ainsi cessé d'évoluer, jusqu'à devenir l'une des garanties essentielles du droit au procès équitable garanti à l’article 6-1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.