La bâtisse, située à une vingtaine de kilomètres de Tokyo et signée par l’architecte japonais Kengo Kuma (Cité des Arts de Besançon), abrite plusieurs musées d’art et d’histoire naturelle… et pas moins de trois bibliothèques.
Au rez-de-chaussée, la première concentre près de 25 000 mangas et light novel (romans japonais pour jeunes adultes) de la maison d’édition. À côté, un jardin reproduit celui du fondateur, Genyoshi Kadokawa, qui y rêvassait avec des auteurs de haïkus.
Au troisième étage, au-dessus du musée de l’anime, une autre bibliothèque se présente sous la forme d’une galerie de 25 000 livres, qui débouche sur l’immense Bookshelf Theater. Il a fallu près d’un mois pour remplir les étagères boisées, rythmées ici et là par un écran interactif. Et qui dit théâtre, dit performances en son centre.
Mais, dans ce lieu qui mixe bibliothèque et musée, et qui propose une visite en drone, le visiteur ne peut emporter de livres chez lui, ni lire ceux en hauteur. Il devra payer l’entrée entre 200 et 800 yens – soit environ 1 à 6 euros. Enfin, Kadokawa met à disposition des produits de la maison. Un temple pour ses fans et les amateurs de design.