En contemplant la voûte céleste par une belle nuit étoilée, il est fascinant de songer qu’elle est quasiment immuable depuis des milliers d’années. Seuls les instruments d’observation et de mesure ont changé. Véritable joyau de la collection "Les yeux de la découverte" créée par feu Pierre Marchand, ce volume consacré à l’astronomie fourmille d’images et d’explications qui en mettent plein les mirettes et les neurones. C’est toute l’histoire illustrée de cette science et de ses outils qui défile sous nos yeux ébahis. Une science tout en patience rattachée depuis la nuit des temps à moult croyances et interprétations. Les premiers astronomes, des bergers et des cultivateurs, guettaient dans le ciel des signaux pour les transhumances, moissons et semailles, et les Egyptiens savaient que lorsque l’étoile Sirius se levait avec le soleil, la crue du Nil n’était plus très loin. Quant aux pierres levées de Stonehenge ou aux pyramides des Mayas, elles n’ont pas encore livré tout leur mystère. Au fil des siècles, les Copernic, Tycho Brahe, Galilée, Einstein ont fait progresser l’astronomie à grands pas, quelquefois au péril de leur vie. La technologie de l’observation et le calcul des coordonnées célestes ont mis l’infini à portée de l’humain. Tout au long de l’ouvrage, l’œil se délecte des photos d’instruments anciens, mais aussi de technologies de pointe. L’observatoire au sommet du volcan hawaïen Mauna Kea fait particulièrement rêver. Tout comme la photo de la galaxie M51 distante d’environ 25 millions d’années-lumière de la Terre. Le ciel est un champ infini pour la poésie, mais il n’est pas exempt de cruauté. Connaissez-vous les galaxies cannibales ? Hubble a réalisé une photo du Centaure A avec, au centre, un trou noir qui absorbe les galaxies voisines. Vertigineux. Fabienne Jacob
La tête dans les étoiles
Des pyramides mayas à la technologie des sondes spatiales, une encyclopédie foisonnante de Kristen Lippincott.