« Nous, les écrivains, les enseignants, les lecteurs, les élèves, les parents d’élèves, usagers du service public de la littérature et de la culture, acteurs culturels de tous horizons, réclamons auprès du ministère de la Culture et des instances culturelles dont nous dépendons d’être rétablis dans les prérogatives qui sont les nôtres », déclare la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) dans une pétition générale lancée le 11 mars 2025 en réponse au « silence » du ministère de la Culture et de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Île-de-France.

Le 13 février dernier, les représentants de la Mél se sont rendus au ministère de la Culture pour dénoncer une réduction drastique de leurs subventions, menaçant ainsi l’avenir de la structure. En deux ans, la Maison des écrivains et de la littérature a enregistré une perte de 300 000 euros. 

« Une absence totale de dialogue »

Inquiète d’une diminution continue de son financement depuis 2015, la structure a tenté d'alerter les autorités compétentes, sans succès.

Dans un communiqué daté du 11 mars, la Mél annonce le lancement d'une pétition générale et déplore « une absence totale de dialogue » et « l’inaction des institutions compétentes », rappelant que « l’absence de réaction condamne la Maison des écrivains et de la littérature ».

La pétition, qui a dépassé à ce jour les 1 000 signatures, met en avant le rôle de soutien, de diffusion et de transmission de la Mél. Elle appelle à un financement stable et durable, ainsi qu'à la reprise du dialogue avec le ministère de la Culture.

Retrouvez la pétition ici.