La librairie plutôt résistante face aux autres circuits de vente

© Olivier Dion

La librairie plutôt résistante face aux autres circuits de vente

La part de marché des librairies de premier niveau recule moins que celle des hypermarchés, des clubs, de la VPC, ou des petites librairies et maisons de la presse d'après le panel TNS-Sofres.

avec hh Créé le 15.04.2015 à 19h12

Les librairies de premier niveau tiennent toujours leur position parmi les différents circuits de vente de livres, inchangée à la troisième place de 2006 à 2010, selon les données du panel consommateurs TNS-Sofres (LIEN VERS LE PDF) recueillies pour le compte du ministère de la Culture et de la Communication, de l'Observatoire de l'économie du livre et du Centre national du livre (MCC-OEL/CNL).
Faute de rentabilité pour l'institut de sondage, le recueil de ces données sur les achats mensuels de livres auprès d'un pannel de 10 000 consommateurs a été interrompu à partir de 2011, indiquent le ministère et TNS-Sofres (Voir également dans LH 911 de ce vendredi 25 mai, p 40 « Les chiffres des ventes sur Internet disparaissent ») . Une nouvelle enquête a été lancée, sur une base plus réduite, qui ne permettra pas de comparaison avec la série précédente.
En valeur, la part de marché des librairies de premier niveau s'est effritée de 1,2 point, à 17,6 % en 2010, contre 18,8 % en 2006. En volume, elle a fléchi de 0,4 point, à 15,8 %, ce qui indique une baisse du prix moyen des livres sur la période.
En tête, les grandes surfaces culturelles ont vu leur part de marché progresser de 0,5 point à 22,3 %, alors que les ventes en volume ont reculé de 0,3 point, à 20,6 % : à l'inverse des librairies, les chaînes ont réussi à vendre des livres en moyenne plus chers, mais moins nombreux. Par ailleurs, le parc des GSC s'est plutôt développé, contrairement à celui de la librairie de 1er niveau.
Les hypermarchés, en deuxième position ont perdu 2,1 points de part de marché en valeur, à 19,1 % et 3,7 points en volume, à 22,1 %. Le recul est encore plus net pour les clubs et la vente par correspondance, passé de 15,7 % de part de marché en valeur à 13,2 %, tout juste devant les ventes sur Internet, qui ont quasi doublé leur part, de 6,8 % à 13,1 %.
Parmi les circuits secondaires, les librairies de deuxième niveau et les maisons de la presse ont perdu un point, à 5,5 % de part de marché en valeur ; le marché des soldes et de l'occasion est resté stagnant à 1,5 %, mais la part des ventes via Internet n'était pas identifiée dans le panel.
15.04 2015

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