"The Ickabog est une histoire de vérité et d'abus de pouvoir. L'idée m'est venue il y a plus de dix ans, donc elle n'est pas destinée à être lue comme une réponse à ce qui se passe dans le monde en ce moment. Ces thèmes sont intemporels et pourraient s'appliquer à n'importe quelle époque et dans n'importe quel pays", précise l'auteure sur son site internet.
Pendant plus de dix ans, le manuscrit est resté dans son grenier. "J'ai toujours eu envie de le publier, mais après le dernier tome d'Harry Potter, j'ai écrit deux romans pour adultes [Une place à prendre, Grasset, 2012 et L'appel du coucou, publié sous le pseudonyme de Robert Galbraith, Grasset, 2013, NDLR]. Après quelques hésitations, j'ai décidé de publier ces derniers d'abord", explique J.K. Rowling sur son compte Twitter.
Concours d'illustration
Jusqu'au mercredi 10 juin, l'auteure publiera chaque jour "un chapitre, ou deux, ou trois" de The Ickabog, dont la publication au format papier est prévue pour novembre 2020 dans plusieurs pays. En France, l'ouvrage sera publié chez Gallimard jeunesse. Elle lance par ailleurs un concours auprès de ses jeunes lecteurs et les invite à dessiner l'histoire du livre. Les meilleures illustrations seront ensuite reproduites dans l'ouvrage papier. J. K. Rowling a également annoncé sa volonté de reverser l'intégralité de ses droits d'auteur aux populations touchées par le coronavirus.
Pour l'heure, The Ickabog n'est disponible qu'en anglais et le concours d'illustration aux enfants résidant au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. J. K. Rowling promet toutefois que son texte sera "bientôt" disponible dans d'autres langues, et la compétition accessibles à d'autres pays.