Borders et WH Smith l’avaient déjà annoncé : malgré les scores phénoménaux attendus, Harry Potter and The Deathly Hallows, ultime tome de la série publié le 21 juillet prochain sur les territoires anglophones, ne devrait pas enrayer la baisse de leur chiffre d’affaires. HMV (qui regroupe les librairies Waterstone) a suivi le mouvement en alertant les analystes financiers et les actionnaires qu’Harry Potter 7 ne serait pas le messie attendu.
Ces avertissements de la part des plus importantes chaînes de distribution britanniques sont le résultat d’une guerre des prix annoncée. A moins de 9 livres sterling (environ 13,50 euros), toute la profession s’accorde à penser que les marges sont trop faibles pour en tirer des profits. En s’alignant sur le tarif d’Amazon et consorts, et en voulant rester compétitifs face aux supermarchés, les chaînes veulent avant tout maintenir leur part de marché. Ce sacrifice des bénéfices a une autre raison : ne pas paraître, aux yeux du plus grand nombre, comme un magasin cher. Contraint au discount, HMV a tout de même rassuré en annonçant des chiffres de précommandes plus importants que pour les précédents tomes de la saga.