Lagardère Publishing, qui pèse 27,9 % du chiffre d'affaires du groupe, contribue à 57,6 % de son résultat opérationnel (résop) qui s'établit à 342 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 7,170 milliards d'euros.
Selon Lagardère, le tassement du résultat d'Hachette Livre "est imputable, pour l'essentiel, à la contraction de l'activité en littérature générale en France et dans les pays anglo-saxons." La branche subit "un effet de comparaison défavorable lié aux nombreux best-sellers parus en 2013" ainsi qu'"une baisse sensible dans l'éducation, en raison de l'absence de renouvellement des programmes scolaires en particulier en France", précise le communiqué du groupe, qui souligne aussi que "la mise en œuvre de mesures d'économie a néanmoins permis d'en limiter les effets".
Directeur financier de Lagardère, Dominique D'Hinnin a rappelé également, en présentant les résultats du groupe, que le chiffre d'affaires numérique de la branche édition a été affecté aux Etats-Unis "à la fois par le ralentissement de la croissance du livre numérique et par les discussions "amicales" que [le groupe a] eues avec Amazon", tandis qu'en France le livre numérique ne représente "que 2,8 % du chiffre d'affaires en littérature adulte". Cependant Lagardère s'attend à "une bonne surprise" pour ses activités éditoriales en 2015 avec la sortie en fin d'année d'un nouvel album d'Astérix.
"Contrairement à ce que j'ai pu lire ici ou là, l'activité publishing nous intéresse tout autant que les autres et nous ferons pour elle autant d'efforts que pour les autres", a tenu à souligner le président de Lagardère, Arnaud Lagardère, devant les analystes financiers.
Les autres filiales de Lagardère affichent une progression de leur résop de 9,3 % pour Lagardère Services, et de 14,4 % pour Lagardère Active, tandis que celui de Lagardère Unlimited, négatif auparavant, se fixe cette fois à 4 millions d'euros.