Le sauvetage de
La Quinzaine littéraire est en bonne voie: une semaine après la publication d'un appel de Maurice Nadeau dans ses colonnes,
«Vous ne laisserez pas mourir La Quinzaine
!», le journal de critique littéraire annonce avoir réuni 23 400 euros pour la création de la Société participative des contributeurs et lecteurs de la Quinzaine littéraire. Cette SCLQL, qui fera des contributeurs et lecteurs les propriétaires du journal, est l'option retenue pour assurer sa survie.
«L'objectif de 80 000 euros qui permettrait à la fois de combler le déficit et de relancer la diffusion du journal devrait être à la portée de cette initiative pilotée par le Cabinet Lysias Partner», souligne Gilles Nadeau dans un message électronique largement diffusé.
Les souscriptions peuvent être passées sur le
site Internet du journal.
Maurice Nadeau, fondateur de
La Quinzaine, avait présenté le projet dans son appel à mobilisation. Il alertait:
«C'est de mort, en effet, qu'est menacée La Quinzaine littéraire
: pas dans six mois, pas dans un an, comme elle l'a souvent été durant les 47 années de son existence, mais dans les semaines qui viennent. Rien d'étonnant dans la situation actuelle de la presse écrite, rien d'étonnant pour un périodique qui n'a jamais voulu se mettre “au goût du jour” en refusant de céder aux sirènes publicitaires pour conserver sa liberté et son indépendance auxquelles elle est tant attachée. En effet, depuis 1966, La Quinzaine littéraire
n'a cessé de défendre une certaine qualité de l'écriture et de la pensée, et de privilégier la lucidité dans tous les domaines du savoir. Et cela grâce au concours de plus de 800 contributeurs: écrivains, universitaires, journalistes. Allons-nous laisser faire et voir disparaître le journal?»________
Voir notre article du 13 mai 2013