Comment passer par Paris sans visiter la Bibliothèque nationale de France (BnF) ? Après avoir vu de l’extérieur ses quatre grandes tours (tour des temps, tour des nombres, tour des lettres et tour des lois), nous avons été accueillis par Valérie Allagnat, directrice du département Sciences et techniques, et Simon-Pierre Castanie, magasinier. Ils nous ont présenté l’histoire de ce bâtiment, qui fête déjà ses 30 ans, et raconté quelques anecdotes, notamment sur le jardin-forêt.
Saviez-vous que parfois, des chats et des poules s’y égarent ? Ou qu’à sa création, il y avait plus de 100 pins sylvestres à cet endroit, si hauts qu’on les voyait depuis l’esplanade ? Nous avons même eu la surprise de rencontrer le président de la BnF, Gilles Pécout. Mais la visite ne s’arrête pas là ! Exposition, salles de lecture du haut-de-jardin, globes de Coronelli, arrière-banque d’accueil au rez-de-jardin avec ses fameux chariots à balancelle (utilisés pour la communication des documents entre le magasin et les salles de lecture sur un réseau de rails de 8 km), nous avons découvert ou redécouvert la beauté de ce lieu.
Matrimoine et rapport d'étonnement
Puis, après le déjeuner, nous avons marché vers la bibliothèque des Grands Moulins où nous avons été reçus par Elisabeth Collin-Canto, responsable de la BU et ancienne présidente de l’association Cyclo-biblio, et des membres de son équipe. Un café, et puis c’est reparti : l’occasion de tester un « cyclodating » pour apprendre à mieux se connaitre. Nous nous sommes séparés ensuite en deux groupes.
Quand le premier groupe partait visiter le campus sur la thématique des matrimoines dans l’un des quartiers de Paris qui comporte le plus de noms de rues féminins, l’autre groupe faisait une visite inversée de la bibliothèque suivie d’un rapport d’étonnement et d’un échange. Réunis à nouveau autour d’un café, nous nous sommes affrontés autour d’un quizz sur le thème du vélo.
Et d’ailleurs, saviez-vous que le plus grand vélo du monde se trouve en France à Noyal-sur-Vilaine ? Pour finir la journée, certains ont suivi un atelier sur la mise en place d’une médiation animale en s’appuyant sur l’expérience de la BU d’Angers, tandis que d’autres s’exerçaient à l’écriture d’un haiku.
En somme, peu de kilomètres, mais une journée bien chargée !
Article rédigé par Florence Trabaud et Sophie Rivière