Cultura fait campagne sur l’interopérabilité du livre numérique
Le réseau de grandes surfaces culturelles insiste sur la technologie ouverte et non verrouillée qu’il utilise pour commercialiser des livres numériques.
Librairie
“La plupart des liseuses actuellement proposées sur le marché sont verrouillées par les marques qui vous les vendent” proclame Cultura dans une campagne de communication lancée cette semaine dans L’Express, Le Nouvel Observateur, Le Point, Lire et Telérama.
Intitulée “Vive le livre numérique libre”, la campagne du réseau de grandes surfaces culturelles s’efforce d’expliquer les conséquences pour les lecteurs de ces systèmes non interopérables: “vous devenez dépendant à vie d’un seul appareil pour lire vos livres numériques (...) Vous achetez des livres, mais dans les faits, vous n’en êtes pas propriétaire. Les marques en question ne vous donnent qu’un droit d’utilisation”.
Cultura fait allusion, sans les nommer, à Amazon et Apple et insiste sur la technologie ouverte qu’il utilise pour commercialiser ses livres numériques, compatibles avec tous les appareils configurés avec la norme Epub, non-propriétaire. Le réseau s’appuie sur Tea (“The ebook alternative”), une plateforme dont il est co-actionnaire, avec Decitre, majoritaire dans le projet, et ouverte aux libraires indépendants.
Tea a sélectionné cette année la liseuse TouchLux pour accompagner son offre de livres numériques. Les deux partenaires la vendent finalement à moins de 120 euros, au lieu des 129 euros envisagés en septembre, pour être moins chers que le Kindle Paperwight, le modèle équivalent de liseuse d’Amazon.
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