Pour Bernard Comment, président de la Maison de la Poésie, Roland Barthes symbolise la "force esthétique et la puissance éclairante de la littérature, capable de déplacer les évidences et de dissiper la tendance aux ténèbre”. Le festival se clôturera en bande dessinée le dimanche 22 novembre avec notamment Blutch et Riad Sattouf.
Au programme de cette nouvelle édition, présentée conjointement par le directeur de la Maison de la Poésie Olivier Chaudenson et le président Bernard Comment lors d'une conférence de presse le matin du 14 octobre dans leurs locaux :
- une lecture musicale sur fond d'accordéon de William Cliff, Goncourt 2014 de la poésie, une autre avec violoncelle et voix par Delphine de Vigan,
- Christine Angot déclamera seule sur scène son Amour impossible (Flammarion),
- Virginie Despentes récitera Le requiem des innocents de Louis Calaferte (Gallimard) accompagnée par un groupe de musiciens.
- Le rappeur Lino, fondateur du groupe Ärsenik avec son frère Calbo au début des années 1990, proposera un concert littéraire le mercredi 18 novembre à la Maison de la Poésie, ou, en plus de ses morceaux, il donnera à entendre quelques textes d'écrivains qui l'ont marqué
- Simon Liberati inaugurera quant à lui la première lecture mixée, lors de laquelle le récit de son roman Eva (Stock) sera agrémenté des sons d'un DJ
- Maylis de Kerangal lira seule un texte qu'elle a écrit la nuit du 3 octobre 2013, où elle apprit qu'un bateau débordant de réfugiés sombrait au large de Lampedusa.
"Nous vivons des moments difficiles, et cette année 2015 a commencé tragiquement. On sent bien que l'espace de liberté se restreint un peu partout. La Maison de la Poésie, et l'ensemble de ce festival sont des lieux de libertés précieux, qui seront peut-être un jour des lieux de résistance à l'opacité. Nous nous devons de se faire l'écho de ces grandes préoccupations du monde actuel", a conclu Bernard Comment lors de la conférence de presse.