La dessinatrice Catherine Meurisse et la chorégraphe DD Dorvillier se sont rencontrées pour la première fois à la Villa Médicis Rome en 2015. En l'observant, la dessinatrice trouve La légèreté qui inspirera en partie son album publié chez Dargaud. Elles partagent toutes les deux une fascination pour un groupe de statues du jardin de la Villa Médicis, Les Niobides, qui sont une représentation de figures en fuite. À partir de cette expérience partagée, une conversation sur l'art et le mouvement est entamée, au moyen du dessin, de la danse, de l'écriture.
Ce spectacle, organisé dans le cadre du festival Concordan(s)e, est une commande à un chorégraphe et un écrivain qui ne se connaissent pas au préalable: "Ils vont découvrir leurs expériences respectives, cheminer ensemble pour nous dévoiler le fruit de leurs échanges, de ces croisements entre le geste et le mot. Le chorégraphe et l'écrivain interprètent ensuite face au public une chorégraphie et un texte inédits. Ces rencontres offrent à chaque fois des formes inattendues, des créations inédites qui donnent à cette expérience toute sa richesse, son originalité".