Dans les villes de 12 000 à 15 000 habitants, échelon essentiel dans le réseau de lecture publique français, les habitants veulent des bibliothèques à proximité de chez eux. C’est l’un des principaux enseignements fournis par le dernier rapport de l’Inspection générale des bibliothèques publié le 3 février sous le titre Les bibliothèques municipales et intercommunales dans les communes de 12 000 à 15 000 habitants.
«L’intercommunalité constitue un levier précieux d’amélioration des services mais ne saurait dispenser chaque commune de proposer une offre de lecture publique à l’échelle de son propre territoire», soulignent les auteurs du rapport, Dominique Arot et Thierry Grognet. Concernant les bibliothèques, l’effet de substitution est très limité : si les habitants n’ont pas de bibliothèque à proximité, ils n’iront pas pour autant fréquenter la bibliothèque d’une ville voisine, comme le montrent les faibles pourcentages d’inscrits venant d’une commune voisine.
Cette enquête, portant sur 140 établissements, met pour la première fois en lumière les bibliothèques des villes de cette taille, sur lesquelles voici les principales données :
La surface : 44% des bibliothèques ont une surface égale ou supérieure à la norme (entre 840 et 1050 m2). Mais 36% offrent une surface égale au mieux à la moitié de la surface exigée et 17% ont des locaux inférieurs à 250 m2. «Toute collectivité qui se contente de surfaces insuffisantes fait le choix de renoncer à certains services et assigne la bibliothèque à sa seule fonction d’emprunt», alertent les auteurs. Heureusement, plusieurs bibliothèques proposent des surfaces nettement supérieures aux normes. Arrivent en tête de liste les bibliothèques d’Issoudun (2600 m2), Châteaudun (2510 m2) et Longwy (2221 m2).
Les horaires : la moyenne d’ouverture hebdomadaire est de 26 heures 30. Mais, là encore, les disparités sont importantes : 29 bibliothèques ouvrent plus de 30 heures par semaine, et 16 moins de 20 heures.
Les collections : elles sont constituées essentiellement de livres. Près de la moitié des bibliothèques ne proposent pas ou quasiment pas de disques compacts. La situation est quasiment identique pour les DVD : 60% des bibliothèques interrogées ne proposent rien ou très peu. Seuls 40% des établissements ont une offre significative.
Le web et les ressources numériques : la plupart des bibliothèques disposent d’une page web, au moins sous la forme d’un blog pour annoncer leurs manifestations. Les médiathèques intercommunales, pour qui le portail informatique constitue un outil de coopération, sont les plus présentes sur le web. Près d’un tiers des bibliothèques ne proposent aucun accès Internet. La majorité cependant offre un point d’accès à Internet ainsi que des formations dans le domaine du numérique.
La fréquentation : le taux moyen d’inscrits est de 16,5% des la population. Mais là encore les disparités sont importantes. Quelques villes se placent nettement au-dessus de cette moyenne, comme Saint-Jean-de-Luz où plus de la moitié de la population est inscrite à la bibliothèque.
«L’intercommunalité constitue un levier précieux d’amélioration des services mais ne saurait dispenser chaque commune de proposer une offre de lecture publique à l’échelle de son propre territoire», soulignent les auteurs du rapport, Dominique Arot et Thierry Grognet. Concernant les bibliothèques, l’effet de substitution est très limité : si les habitants n’ont pas de bibliothèque à proximité, ils n’iront pas pour autant fréquenter la bibliothèque d’une ville voisine, comme le montrent les faibles pourcentages d’inscrits venant d’une commune voisine.
Cette enquête, portant sur 140 établissements, met pour la première fois en lumière les bibliothèques des villes de cette taille, sur lesquelles voici les principales données :
La surface : 44% des bibliothèques ont une surface égale ou supérieure à la norme (entre 840 et 1050 m2). Mais 36% offrent une surface égale au mieux à la moitié de la surface exigée et 17% ont des locaux inférieurs à 250 m2. «Toute collectivité qui se contente de surfaces insuffisantes fait le choix de renoncer à certains services et assigne la bibliothèque à sa seule fonction d’emprunt», alertent les auteurs. Heureusement, plusieurs bibliothèques proposent des surfaces nettement supérieures aux normes. Arrivent en tête de liste les bibliothèques d’Issoudun (2600 m2), Châteaudun (2510 m2) et Longwy (2221 m2).
Les horaires : la moyenne d’ouverture hebdomadaire est de 26 heures 30. Mais, là encore, les disparités sont importantes : 29 bibliothèques ouvrent plus de 30 heures par semaine, et 16 moins de 20 heures.
Les collections : elles sont constituées essentiellement de livres. Près de la moitié des bibliothèques ne proposent pas ou quasiment pas de disques compacts. La situation est quasiment identique pour les DVD : 60% des bibliothèques interrogées ne proposent rien ou très peu. Seuls 40% des établissements ont une offre significative.
Le web et les ressources numériques : la plupart des bibliothèques disposent d’une page web, au moins sous la forme d’un blog pour annoncer leurs manifestations. Les médiathèques intercommunales, pour qui le portail informatique constitue un outil de coopération, sont les plus présentes sur le web. Près d’un tiers des bibliothèques ne proposent aucun accès Internet. La majorité cependant offre un point d’accès à Internet ainsi que des formations dans le domaine du numérique.
La fréquentation : le taux moyen d’inscrits est de 16,5% des la population. Mais là encore les disparités sont importantes. Quelques villes se placent nettement au-dessus de cette moyenne, comme Saint-Jean-de-Luz où plus de la moitié de la population est inscrite à la bibliothèque.
