"Véra Michalski a souhaité, pour des raisons personnelles, quitter la présidence du Bief et me l’a proposée ", explique à Livres Hebdo Antoine Gallimard, "heureux de poursuivre la politique d’ouverture" de sa prédécesseuse.
"Le Bief permet à l’édition française de participer aux foires internationales notamment pour les ventes des droits, d’offrir une riche documentation sur les marchés et d’ouvrir des portes qui étaient fermées. Travailler avec Nicolas Roche me sera précieux pour continuer à développer la présence du livre français à l’étranger alors que le français est la deuxième langue la plus traduite dans le monde", précise-t-il.
"Le Bief se réinvente"
"Je suis heureuse qu’Antoine Gallimard, toujours engagé dans les belles causes interprofessionnelles, me succède dans ces fonctions", a réagi pour sa part dans un communiqué Véra Michaslki, qui restera administratrice de l’organisme de promotion du livre français à l'étranger.
Antoine Gallimard avait rejoint le conseil d’administration du Bief l’année dernière, en même temps que Benoit Pollet, Marion Glénat-Corveler, Gilles Haéri, Patrice Margotin, Philippe Robinet et Sabine Wespieser. Son mandat de président durera jusqu'en mars 2022.