"L’intitulé est volontairement trivial et provocant, mais il permet de rappeler que le métier des humoristes, et en l’espèce des dessinateurs de presse, c’est de faire rire", précise le communiqué. "Même si certains l’ont payé de leur vie, il ne faut pas penser que les dessinateurs d’humour sont devenus du jour au lendemain des gens graves".
Dans La Charente libre, Yan Lindingre explique : "L’idée m’est venue quand j’ai appris que le festival ne souhaitait plus remettre de prix Charlie de la liberté d’expression : j’en suis tombé de mon siège. On dit que les dessinateurs sont les hérauts de la liberté d’expression et on se dégonfle". Il précise que suite à la récente polémique quant à l'absence de femmes dans la liste des candidats au Grand prix du FIBD, son prix récompensera cette année une dessinatrice qui doit se battre pour publier et fait face à des menaces.