«On traite actuellement entre 3 et 5 dossiers par semaine : c’est un rythme dynamique», se félicite Sébastien Saulnier, directeur des crédits aux entreprises de l’institut.
Au total, les librairies aidées sont à 90% des généralistes. Elles affichent un chiffre d’affaires médian de 410 000 euros (50% sont au-dessus, 50% en dessous), pour un effectif de 3 personnes, une surface de 100 m2 et un âge médian de 17 ans. Enfin, le montant moyen d’avances accordées s’élèvent à 46 000 euros. Sur la dotation initiale du Falib, à savoir 5 millions d’euros apportés par le Centre national du livre (CNL), un peu plus de 1 million a donc été utilisé.
Mais Sébastien Saulnier se dit aussi très satisfait de voir que la moitié des librairies aidées ont également obtenu de nouveaux crédits de la part de leurs banques. «Comme nous l’espérions, le Falib vient non seulement combler des besoins à court terme mais surtout instaure un cercle vertueux en facilitant le dialogue entre libraires et banquiers.»
Au-delà du déploiement de nouveaux outils de financement en faveur des PME/TPE du secteur de la culture, l’Ifcic annonce dans son communiqué de presse avoir «stabilisé son activité à un niveau élevé en 2013». L'an dernier, «l’Ifcic a garanti 440 millions d’euros de nouveaux crédits (+1%), dont 408 millions en faveur de la production cinématographique et audiovisuelle» et il affiche, au 31 décembre 2013, «754 millions d’euros d’encours de crédits garantis (+4,5%)».