Robin Campillo, qui a rejoint le mouvement en avril 1992, signe le premier film de fiction sur le sujet. "Et même si j’ai essayé de reconstituer pas mal de débats et d’actions qui avaient eu lieu alors, je les ai agencés librement par rapport à la vérité historique", affirme-t-il dans un communiqué.
Créé le 26 juin 1989 sur le modèle d’Act Up-New York, Act Up Paris est une association militante de lutte contre le sida. Elle s’est caractérisée par ses techniques activistes relatives à la visibilité, comme l’encapotage de l’obélisque de la Concorde en 1993.
En librairie
Côté librairie, Denoël a édité, le 17 août, une nouvelle édition d’Act up: une histoire de Didier Lestrade, créateur du mouvement en France avec Pascal Loubet et Luc Coulavin, qui retrace le parcours de l’association. Cette nouvelle édition est préfacée par Larry Kramer, fondateur du mouvement à New York, en 1987.
L’association s’invite aussi en fiction avec D’un trait de fusion de Cathy Ytak, à paraître le 21 septembre chez Talents hauts. L’ouvrage retrace la volonté de Mary, en 1992, de rejoindre Act Up après avoir appris que son ami Joos est séropositif.
Chez Textuel, François Berdougo et Gabriel Girard s’interrogent sur les tensions sociales, médicales et politiques au cœur de l’histoire récente de la lutte contre le sida dans La fin du Sida est-elle possible?, à paraître le 22 novembre.
Camille Genton, qui a appris sa séropositivité à 25 ans, témoigne de son combat pour apprivoiser la maladie et continuer à vivre normalement dans Positif, à paraître le 30 août chez Lattès.
Enfin, Anaïs W. signe son troisième L'espoir au corps, à paraître le 23 septembre chez Véridice autour du VIH et du deuil. Après des études de virologie, la jeune femme souhaite sensibiliser les lecteurs sur la maladie.