Le dossier de rachat de Lagardère par Vivendi n’est pas allé aussi vite qu’escompté par les dirigeants du groupe de Vincent Bolloré cette année. La Commission européenne s’est donnée jusqu’au 19 avril 2023 pour valider ou non l’opération, dont les modalités ont évolué au cours de l’année. Retour sur les évènements marquants du dossier.
Janvier – L’ambition d’une fusion
Moins de quatre mois après l’annonce de Vincent Bolloré de lancer une OPA « amicale » sur le groupe Lagardère dont il est devenu le premier actionnaire, les acteurs du monde de l’édition française défilent devant le Séna dans le cadre d'une enquête parlementaire sur la concentration dans les médias. Deux visions du rapprochement entre Lagardère et Vivendi s’affrontent : ceux contre la concentration éditoriale et ceux, dont Arnaud Lagardère, en croisade contre les « Gafam » américains.
Lire : Arnaud Lagardère : « Cela ne sert à rien de crier avant d’avoir mal »
Février – L’OPA est lancée
Le dépôt de l’Offre Publique d’Achat de Lagardère par Vivendi à l’AMF est effectué comme prévu le 21 février, six mois après l’annonce de l’OPA « amicale » du groupe de Vincent Bolloré, déjà premier actionnaire, sur celui d’Arnaud Lagardère.
Lire : Vivendi dépose lundi 21 février son projet d’OPA sur Lagardère
Mars – Les premiers remous au niveau des éditeurs
L’ombre de Nicolas Sarkozy plane sur le rapprochement des deux premiers groupes français d’édition et une enquête publiée par le jour
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