Richard Kuklinski était un criminel et tueur à gages américain d'origine polonaise et irlandaise qui travaillait pour la mafia. Frère aîné de Joseph Kuklinski, lui-même violeur et meurtrier, il a avoué avoir tué plus de cent personnes durant sa carrière qui a duré trente ans, après avoir commis son premier meurtre à 13 ans sur un petit camarade de classe et tout en menant une double vie de paisible père de famille. Le film d'Ariel Vromen, en salles le 5 juin, est construit à partir du livre d'Anthony Bruno inédit en France, The Iceman: the true story of a cold-blooded killer et d'un documentaire.
Avant de mourir en prison en 2006, après avoir été condamné à deux peines à perpétuité, Kuklinski a répondu aux questions de Philip Carlo permettant l'écriture de The Ice Man: Confessions of a Mafia Contract Killer (Confessions d'un tueur à gages), traduit en 2012 au Rocher.

Simultanément, avec Diaz, Daniele Vicari revient sur les émeutes du G8 de Gênes en 2001, qui ont fait un mort (Carlo Giuliani), 600 blessés du côté des manifestants anti-G8, près de 200 voitures brûlées, des dizaines de banques, stations essence, agences immobilières et autres symboles du capitalisme détruits.
Cet épisode a aussi inspiré Les marques sur la peau de Stefano Tassinari paru en avril chez Métailié, ainsi qu'une bande dessinée Bello ciao: G8, Gênes 2001 de Francesco Barilli avec des dessins de Manuel De Carli, aux éditions des Enfants rouges.
En 2010, Roberto Ferrucci en avait également tiré un roman, ça change quoi, au Seuil.

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