La lettre s'adresse aux éditeurs et aux agents littéraires. Pour Piers Torday, ils sont trop peu nombreux à s'être engagés dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. "Nous sommes consternés de voir si peu d'éditeurs et d'agences littéraires britanniques signataires de l'initiative SBTi (Science Based Targets Initiative) financée par le WWF et l'ONU", écrit-il. Parmi les différents signataires de cet accord qui vise à réduire ses émissions conformément aux objectifs de l'Accord de Paris, seules quatre grandes maisons d'édition peuvent effectivement être citée : Bloomsbury, Bonnier, Bertelsmann avec Penguin Random House et New Corp avec HarperCollins.
Suite à la publication de cette lettre, Piers Torday a annoncé avoir reçu des messages privés d'éditeurs dans lesquels les dirigeants déclaraient avoir des plans en cours pour être plus durables. Le porte-parole d'HarperCollins a d'ailleurs répondu que la maison "avait travaillé à la réduction des émissions et à l'élaboration d'un programme de changement, et qu'elle partagerait prochainement les détails de ses plans et de ses objectifs de durabilité."