Édition

Un nouveau label est lancé par Dunod, filiale d’Hachette Livre. Intitulée "Dunod Graphic", la nouvelle marque propose des romans graphiques et de la bande dessinée. Sept titres sont annoncés pour septembre et octobre, et le rythme de parution est fixé à une dizaine d’ouvrages par an. Églantine Gabarre, directrice éditoriale et communication Grand Public chez Dunod, détaille ce projet pour Livres Hebdo.

Pouvez-vous nous présenter le nouveau label ?
L’idée est de faire découvrir des idées ou des personnalités qui changent le monde à travers des savoirs complexes en sciences ou en sciences humaines. Nous faisons également la part belle aux témoignages et à la créativité des auteurs sur des scénarios par exemple humoristique.

Pourquoi développer la bande dessinée et les romans graphiques ?
"Dunod Graphic" est le prolongement de ce qui a été fait en 2019. Nous avions publié deux titres de vulgarisation : Quantix, de Laurent Schafer, et Spinoza : À la recherche de la vérité et du bonheur, de Philippe Amador. Forts des résultats positifs qu’ont rencontrés ces ouvrages, nous avons mené une réflexion avec le pôle éditorial pour développer cette ligne. L’année 2020 a perturbé le déploiement de ce label, maintenant il s’agit de le développer et de le consolider.

Comment "Dunod Graphic" se démarque des autres labels ou maisons spécialisés dans ce genre ?
La différence se fait sur le choix de nos thématiques. En sciences, nous traitons par exemple de physique quantique ; en philosophie, il s’agit de traiter d’une œuvre en particulier… Dès 2022, nous publierons également des ouvrages sur la santé et la psychologie.

En dehors de ce label, quelle direction souhaitez-vous donner au segment grand public de Dunod ?
Nous développons trois axes : la science, les sciences humaines (philosophie, lettres et histoire) ainsi que la santé et le bien-être. Pour la science et la nature, il s’agit parfois de sujets pointus publiés par des auteurs français et anglo-saxons. Pour ce qui est des sciences humaines, il faut la capacité de toujours vulgariser à travers notamment de la "narrative non fiction". Notre grand axe sur la santé doit pouvoir interroger des grands changements de société. Il s’agit d’expliciter, donner à voir, et proposer des nouvelles façons de faire.

 

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