À tout seigneur, tout honneur. Contrairement à l'an passé, c'est bien le prix Goncourt, Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea (L'Iconoclaste), qui est le roman primé le plus vendu un mois tout juste après sa consécration : il se place 3e du top GFK/Livres Hebdo des meilleures ventes toutes catégories confondues et 1er du classement des romans.
Derrière lui, et avec des ventes de moitié inférieures, Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L), prix Femina et Goncourt des lycéens, continue son très beau parcours (4e des ventes et 2e des romans).
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Le prix Interallié, Humus de Gaspard Kœnig (L'Observatoire) et le prix Renaudot, Les insolents d'Ann Scott (Calmann-Lévy), font ensuite pratiquement jeu égal aux 8e et 9e places du classement des romans. Soit les 41e et 47e places du classement général, ce qui peut passer pour une contre-performance avec de grands prix d'automne.
Le prix de l'Académie française, Une façon d'aimer de Dominique Barbéris (Gallimard), pointe lui à la 16e place du classement des romans. Quant à Que notre joie demeure de Kevin Lambert, pourtant lauréat du prix Décembre comme du Médicis, il doit se contenter de la 35e place du classement des romans. Il est devancé par Proust, roman familial, de Laure Murat (29e) - son livre a remporté le prix Médicis essai, mais était présenté comme un roman par son éditeur.
Parmi les autres titres les plus remarqués de la rentrée littéraire, L'enragé de Sorj Chalandon (finaliste du Renaudot, Grasset) pointe à la 11e place du classement des romans ; Panorama de Lilia Hassaine (Renaudot des lycéens, Gallimard) à la 14e ; et Ce que je sais de toi, premier roman du Québécois Éric Chacour (prix Femina des lycéens, Philippe Rey), à la 25e.
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