« Je n'ai pas pu retenir mes larmes », «?C'est tout simplement magnifique et inespéré! », « La parole est devenue libre, elle est là palpable, concrète, dans la rue, chez le marchand de journaux, dans les médias », « Nous espérons voir fleurir de nouvelles librairies »...?Dans Livres Hebdo de ce vendredi 28 janvier, à la veille du Maghreb des livres qui mettra, les 5 et 6 février à l'Hôtel-de-Ville de Paris, la Tunisie à l'honneur, éditeurs et libraires tunisiens parlent avec émotion de la liberté retrouvée et du rôle qu'ils entendent jouer désormais. Les témoignages continuent d'affluer, comme celui, bien particulier, de la directrice du livre Samia Kamarti, par ailleurs conservateur des bibliothèques, qui explique comment sous le régime de Ben Ali « les élites et les intellectuels étaient confrontés à un problème de survie ».

Nous donnons ici ce témoignage et l'intégralité des courriers publiés dans Livres Hebdo. Merci à nos lecteurs tunisiens de continuer à offrir à leurs confrères français leur point de vue sur les événements et leurs réflexions sur l'avenir de leur métier en postant des commentaires à cet article sur ce site ou sur notre compte Facebook.