Le 15 septembre, le Syndicat national de l'édition (SNE) et l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) se réuniront au Centre national du livre pour reprendre des discussions interprofessionnelles autour du rapport de Pierre Assouline au CNL sur
La condition du traducteur.
Dans ce rapport rendu public le 30 juin dernier, le journaliste et écrivain plaidait pour la reprise du dialogue entre les deux instances, après 18 années sans réunion formelle spécifiquement dédiée aux relations entre les traducteurs et les éditeurs.
Depuis, le SNE et les traducteurs ont eu l'occasion de discuter
via des instances où ces derniers sont représentés : Conseil permanent des écrivains, la Sofia... Mais la dernière rencontre formelle entre les deux instances date de la signature de la deuxième mouture du “code des usages de la traduction littéaire”, en 1993.
La principale revendication des traducteurs littéraires concerne la reconnaissance de la spécificité de leur métier et de leur statut, ce qui passe par la rémunération, les contrats... Dans le rapport Assouline, les éditeurs, eux, ont exprimé leurs griefs concernant la qualité des traductions, le respect des calendriers de travail... (voir LH 872 du 1.7.2011, “Traducteurs/éditeurs : ils vont reprendre langue”, p. 12-15).
Cette séance de travail du 15 septembre sera l'occasion pour le SNE et l'ATLF de définir des thématiques de réflexion commune et un calendrier pour d'éventuelles rencontres ultérieures.
Du côté du SNE, seront présents le président Antoine Gallimard, Liana Levi, Dominique Bourgois, Jean Mattern (Gallimard, droits étrangers), Maggie Doyle (Robert Laffont, droits étrangers), Laurence Caillieret (responsable juridique d'Actes Sud) et Christine de Mazières (déléguée générale du SNE).
L'ATLF sera représentée par son président Olivier Mannoni, Laurence Kiefé (secrétaire générale), Evelyne Châtelain (vice-présidente), Cécile Déniard (trésorière) et Christian Cler (statistiques).
Le rapport de Pierre Assouline peut être consulté sur
le site du CNL.