Sébastien Bailly, lauréat 2024 du prix Première pour "Parfois l'homme" (Le Tripode). - Photo DR
Sébastien Bailly, lauréat du prix RTBF - La Première 2024
Le prix RTBF - La Première 2024 a été attribué, jeudi 4 avril, à Sébastien Bailly pour son premier roman Parfois l’homme (Le Tripode), lors de la Foire du livre de Bruxelles.
Le prix RTBF - La Première 2024 a été décerné à Sébastien Bailly pour son premier roman Parfois l’homme, paru aux éditions Le Tripode. Doté de 5000 euros, le prix a été remis à l’auteur, jeudi 4 avril, lors de l'ouverture de la Foire du livre de Bruxelles qui se déroule du 4 au 7 avril. Le prix lui a été décerné lors d’un déjeuner à la maison de la poste dans le complexe Tour & Taxi de la capitale belge qui accueille la Foire.
Avec ce premier roman de Sébastien Bailly, Le Tripode voit pour la troisième fois un de ses auteurs récompensé du prix Première, après Dimitri Rouchon-Borie, en 2021, pour Le Démon de la Colline aux Loups et Mario Alonso, couronné en 2022 pour Watergang.
Sébastien Bailly est un ancien journaliste français. Installé à Rouen, il a notamment travaillé pour Ouest France, Télérama ou Libération. Son premier roman Parfois l’homme se veut le livre de la condition masculine et de son agonie : « de la naissance à la mort, des premières craintes aux ultimes lâchetés, des émois adolescents aux dernières rancœurs, l’auteur note tout », constate son éditeur.
Cet admirateur de Perec, avait déjà publié plusieurs ouvrages, dont un essai, Les Zeugmes au plat (Mille et une nuits, 2011) préfacé par Hervé Le Tellier. Roman disséquant la condition masculine contemporaine à partir de tous les destins possibles d’un homme, de sa naissance à sa mort, Parfois l’homme dépeint un homme ordinaire, tantôt pathétique, tantôt touchant. Le héros, qui assiste à l’agonie du mâle triomphant, incarne, lui aussi, une masculinité déchue.
Le Prix RTBF la première crée en 2007 a distingué par le passé Antoine Wauters, Mahir Guven, et Anthony Passeron l’an dernier pour Les Enfants endormis (Globe) qui disait sa fierté d’être récompenses par un prix de lecteur : « le lecteur n'a pas d'a priori sur la taille d'une maison d'édition, sur le nom d'un écrivain ».
Parfois l'homme
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Sébastien Bailly : « le Tripode publient des livres qui ne ressemblent à rien d’autre »
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