Du 21 au 24 mars. Avec Ricardo Piglia mais sans Rodrigo Fresán, publié au Seuil, pas moins de 48 auteurs argentins sont attendus au Salon du livre de Paris (voir LH 985, du 14.2.2014, p. 57-72) : une liste initialement de 30 qui a été rallongée à la demande du gouvernement de Cristina Kirchner, ce qui n’a pas manqué de provoquer quelques remous, certains des 18 ajoutés - réputés proches du pouvoir - n’étant pas traduits en français. Moins nombreux seront les écrivains venus de Shanghai, ville également invitée à la porte de Versailles : 17, parmi lesquels peu aussi ont été traduits en français, et que Livres Hebdo présentera dans son prochain numéro.
Trois autres thématiques de la programmation sont clairement tournées vers le grand public : "Savoir & connaissances" (stand P62), parce que le livre est un support d’apprentissage, "Lettres au féminin", qui inspirera de nombreuses tables rondes, et "Le livre qui a changé ma vie", qui permettra d’entendre sur la Scène des auteurs Michel Drucker, Matthieu Pigasse, Douglas Kennedy, Héloïse d’Ormesson… Deux centenaires seront évoqués par le biais d’expositions : celui de l’Argentin Julio Cortázar et celui de la Grande Guerre. Sempé aura droit à une exposition inédite (K98). Et pour fêter le cinquantenaire des relations diplomatiques franco-chinoises, une autre expo, déjà passée par Pékin, Shenzhen et Canton, sera consacrée à la BD chinoise.
Le Square culinaire, de retour pour la deuxième année consécutive, devrait attirer l’attention des visiteurs. Il y aura à lire, avec une librairie thématique où 20 éditeurs seront représentés, et à manger, avec un espace de démonstration pour les chefs auteurs de livres de cuisine. Y sont annoncés Jean-François Piège, chef étoilé du restaurant Thoumieux, Christophe Felder, maître pâtissier, Hélène Darroze, Akrame Benallal, nouveau chef deux-étoiles au Michelin 2014, David Toutain… Les organisateurs semblent d’ailleurs montrer beaucoup d’appétit pour ce secteur, et annoncent déjà, en 2015, un Square culinaire "qui devrait accueillir de nombreux autres pays et s’ouvrir plus encore au numérique"… Michel Puche
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