Avec Et si on tuait le Mammouth ? Les clés pour (vraiment) rénover l’éducation nationale (L’Aube, 6 janvier), la journaliste Soazig Le Nevé et l’inspecteur de l’éducation nationale Bernard Toulemonde lancent un pavé dans la mare. Les auteurs, partageant le constat dressé une nouvelle fois par la récente enquête Pisa publiée par l’OCDE, soulignent le caractère inégalitaire du système scolaire français et suggèrent des mesures pour y remédier. De nombreux autres ouvrages tenteront d’éclairer, début 2017, les lacunes de l’enseignement public, et d’avancer des solutions. Dans Education nationale : sortir de l’impasse, Stanislas Kowalski remet en cause le monopole de l’Etat sur l’enseignement (SOS éducation, 6 janvier). Le 11 janvier, le professeur Henri Joyeux et Thierry Fournier signent Vous allez aimer l’école (JC Lattès), vivier de propositions, comme la revalorisation des salaires des professeurs, pour reconstruire l’école, et les Puf proposent une nouvelle édition du "Que sais-je ?" sur L’éducation interculturelle, dans lequel l’universitaire Martine Abdallah-Pretceille s’intéresse spécifiquement à la question de la diversité culturelle à l’école. Le 20 janvier, Damien Canzittu et Marc Demeuse livrent dans Comment rendre une école réellement orientante ? des pistes pour "accompagner les élèves et non plus les sélectionner", chez l’éditeur belge De Boeck Supérieur. L’ancien ministre italien de l’Education nationale, Luigi Berlinguer, plaide pour la construction d’une éducation inclusive et équitable dans Ré-inventer l’école : une école de qualité pour tous et pour chacun, chez Fabert le 2 février. Enfin, le linguiste Alain Bentolila relève la faillite de l’éducation nationale face aux jeunes terroristes dans L’école contre la barbarie (First), le 23 février. P. L.