Une
"œuvre majeure" aux
"allures testamentaires". Voici comment le jury a qualifié
Les adieux de René Lapierre (Les Herbes rouges), en le récompensant, lundi 13 novembre, du Grand prix du livre de Montréal.
"Il y a une somme de connaissances et de vie inscrites dans l'œuvre", a expliqué Catherine Mavrikakis, auteur et présidente du jury, lors d'une conférence de presse.
"Les lecteurs y ont vu une traversée des époques, une littérature puissante capable d'une hospitalité sans pareil avec la vie."
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"C'est un très grand honneur et, aussi, en terme d'écriture, une forme de responsabilité", a de son côté déclaré l'auteur, dans des propos recueillis par l'agence QMI.
"Cet honneur n'appartient pas à un individu, mais à une discipline. On n'écrit pas et on ne lit pas seul, mais entouré de tout ce qui est créé. C'est avec une vive émotion que je reçois l'honneur qui est fait à ce recueil."
Ce prix littéraire remis depuis 1965 par la Ville de Montréal est accompagné d'une bourse de 15 000 dollars canadiens (environ 10 000 euros). Le jury se composait cette année de la poète Martine Audet, de la professeure Marie-Andrée beaudet, du comédien et metteur en scène Simon Boulerice, du libraire Roger Chénier et de la bibliothécaire Catherine Cyr La Rose. L'an dernier, les jurés avaient primé
La femme qui fuit d'Anaïs Barbeau-Lavalette (Marchand de feuilles).
Mercredi 15 novembre débute le 40
e Salon du livre de Montréal. 100 000 visiteurs et plus de 2000 poètes, romanciers, essayistes auteurs et illustrateurs sont attendus.