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Le Figaro, PPR veut accélérer la vente de son pôle distribution qui comprend la Fnac mais aussi La Redoute, pour se concentrer sur les filières plus rentables du luxe et du sport & lifestyle. Trois ans et demi après avoir placé la Fnac dans ses actifs non stratégiques, et sans avoir trouvé de repreneurs possibles depuis, le groupe envisage une scission, qui pourrait être votée à l'assemblée générale de mai 2013.
Pour cela, PPR souhaiterait introduire la Fnac en Bourse. L'hypothèse a été évoquée, parmi d'autres, par le JDD et confirmée au Figaro par plusieurs sources.
Selon le quotidien de Serge Dassault, "un conseil d'administration de PPR est convoqué mardi pour voter un projet de scission du distributeur de produits culturels du reste du groupe".
Les actionnaires de PPR se verraient distribuer des actions de la Fnac, "qui serait alors cotée de façon indépendante à la Bourse de Paris". Cette séparation ne pourrait avoir lieu avant la fin du premier semestre 2013. La Fnac aurait les mêmes actionnaires que PPR, notamment Artemis, la holding de la famille Pinault (40,2 % du capital). Surtout, le groupe n'aurait plus à consolider dans ses comptes cette filiale faiblement rentable.
Avec un chiffre d'affaires en baisse de 1,1% au premier semestre, la Fnac, ne pèse plus « que » 28% dans les ventes du groupe PPR (contre 33% au premier semestre 2011).
Créée en 1954, la Fnac, acquise par PPR il y a 18 ans, se cherche un nouveau modèle économique. Depuis dix-huit mois, son nouveau patron, Alexandre Bompard, a engagé un plan de transformation «Fnac 2015». Ainsi la Fnac ouvre son premier franchisé fin octobre, a réorganisé son activité logistique, lancé un plan social supprimant 310 postes, inauguré son nouveau concept de magasin... Des enseignes s'ouvrent dans les aéroports, le rayon téléphonie a été confié à SFR, des espaces enfants sont apparus, certains magasins vendent désormais du petit électroménager.