Le service des affaires culturelles assure pour sa part avoir un "dialogue social riche" pour anticiper et répondre aux attentes des agents. "Les Parisiens gardent un rapport à la culture grâce à l'ouverture des bibliothèques, et nous travaillons en prenant en compte les attentes légitimes des usagers et les contraintes des agents dans cette période", déclare Véronique Astien, sous-directrice de l'éducation artistique et des pratiques culturelles de Paris. Son de cloche différent du côté du syndicat qui se demande : "Est-ce que pour se faire entendre, les organisations syndicales qui nous représentent doivent être contraintes de déposer un préavis de grève ?"
Pas de changement prévu
Les signataires de la lettre regrettent la décision de fermer les bibliothèques à 17h30 au lieu de 17h. Une mesure demandée précédemment au Comité Hygiène et Sécurité (CHSCT) par la CFDT, la CGT PACS, le SUPAP-FSU et l’UCP pour permettre aux agents de rentrer chez eux sans dépasser l'heure du couvre-feu. "Nous allons plus loin que ce que nous permet le décret gouvernemental qui autorise pour les collectivités territoriales une fermeture à 18h", répond Véronique Astien. Elle précise également que les horaires d'ouverture ont été décalés pour permettre aux agents de faire des rotations entres eux.
La mise en place d'une Autorisation spéciale d'absence (ASA) par semaine est la deuxième requête des PACS. Lors du premier confinement, un agent pouvait ne pas occuper son poste de travail tout en étant considéré en activité. "Cela dépasse le cadre strict des bibliothèques et concerne l'ensemble de la fonction publique, la Direction des affaires culturelles ne peut pas prendre de décision là dessus, une réponse sur ce sujet serait prématurée", conclut Véronique Astien.