"Si Karine Becker avait mieux maîtrisé la méthode Ogino, rien de tout ce qui suit ne serait arrivé ". C'est la première phrase de Petits plats de résistance, premier roman de Pascale Pujol, qui paraitra aux éditions Le Dilettante le 19 août.
 
La primo-romancière dépeint avec humour le quotidien de Sandrine Cordier. Elle travaille à Pôle emploi et tente de démasquer les chômeurs de mauvaise foi pendant que son mari Guillaume revend des magazines volés aux kiosquiers. Elle rêve d'ouvrir son restaurant et s'intéresse à un magnat de la presse ressemblant à son mari.

Dans son avant-critique parue dans Livres Hebdo le 5 juin dernier, Jean-Claude Perrier écrit que "cette comédie sociale contemporaine, où il est question d’emploi, d’économie alternative, de diversité et de mixité, repose sur le principe de sketchs mettant en scène des personnages récurrents, avec leur lot de surprises, d’épisodes farfelus, voire invraisemblables. C’est drôle, intelligent, ça sonne juste, ça pourrait faire un film à la Dino Risi."

Après avoir acheté des livres avec frénésie pendant plusieurs décennies, Pascale Pujol décide d’inverser le mouvement et de se mettre à en vendre le restant de ses jours. Puis elle choisit de passer de l’autre côté de la couverture et de les écrire elle-même.