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Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du prix de la Porte Dorée 2018

Mohamed Mbougar Sarr. - Photo DR

Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du prix de la Porte Dorée 2018

Le jury, composé notamment de lycéens, a choisi Silence du chœur (Présence africaine) pour la neuvième édition du prix, doté de 4000 euros.

Par Livres Hebdo,
avec Mélodie Zuate Créé le 13.04.2018 à 21h00

Silence du chœur, de Mohamed Mbougar Sarr, paru le 21 juillet 2017 chez Présence africaine, remporte le prix de la Porte Dorée, décerné pour la neuvième année par le Musée de l’Histoire de l’immigration. Le prix récompense chaque année une fiction française écrite sous le thème de l’immigration, de l’exil, des identités plurielles ou de l’altérité et est doté de 4000 euros.

Mohamed Mbougar Sarr est né au Sénégal en 1990. Il a reçu le prix Stéphane Hessel pour sa nouvelle La cale (2014), puis le prix Ahmadou Kourouma et le Grand Prix du Roman métis (2015) pour son premier roman Terre ceinte, qui est sorti en janvier en format poche. L'auteur a également écrit De purs hommes, chez Philippe Rey, en librairie le 19 avril, et récipiendaire du French Voices Award.
Il a aussi été élevé au rang de chevalier de l’Ordre national du Mérite par le président de la République du Sénégal.

Dans son roman Silence du chœur, il raconte l’aventure qu’est la vie de 72 immigrés arrivant dans un bourg de la campagne sicilienne, que l’on va rebaptiser "ragazzi". Il montre comment ces "gars" sont accueillis, mais surtout comment ils ont changé le quotidien de cette petite ville.
 
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"J’ai vu la liste des précédents récipiendaires et voir Silence du chœur venir à la suite me touche beaucoup. Je crois que c’est le prix qui a vraiment du sens, qui n’est pas simplement décerné pour des qualités littéraires. Son engagement et son humanisme m’honorent tout simplement", a révélé Mohamed Mbougar Sarr.

Silence du chœur était en compétition avec Dans l’épaisseur de la chair, de Jean-Marie Blas de Roblès (Zulma), Le rêveur des bords du Tigre, de Fawaz Hussain (Les Escales), Les passagers du siècle, de Viktor Lazlo (Grasset), Bakhita, de Véronique Olmi (Albin Michel), Le songe du photographe, de Patricia Reznikov (Albin Michel) et L’Art de perdre, d'Alice Zeniter (Flammarion).

Mohamed Mbougar Sarr succède à Négar Djavadi, qui avait remporté le prix en 2017 avec Désorientale (Liana Levi, 2016).

Le jury était composé de Judith Roze, directrice du Département Langue française, Livre et Savoirs de l’Institut français; Alexis Nuselovici (Nouss), titulaire de la chaire "Exil et migrations" College d’études mondiales (FMSH); Maryse Mondain, libraire; Mustapha Harzoune, critique littéraire; Philipe Colomb, conservateur des bibliothèques-médiathèque Françoise-Sagan; Marie Meo et Sameer Mushtaq, délégués des élèves de 1ères S du lycée J. Decour (Paris), Martial Foiny, délégué des élèves de 2de du lycée Hénaff (Bagnolet) et Morgane Roudier, déléguée des élèves de la 1ère L du lycée Galilée (Cergy).

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