«Quand un univers existe à l'écran, les frontières s'effacent, et tout s'ouvre. » D'une phrase, Julien Papelier, directeur général adjoint de Média-Participations, résume l'intérêt du groupe pour les adaptations de ses BD. Les acquisitions successives du groupe Dargaud, coproducteur des premiers films Astérix, des sociétés de production Storimages (2002) et Ellipsanime (2003), et des éditions Dupuis en 2004, qui possédaient déjà leur branche production, racontent, elles, la stratégie audiovisuelle de Média-Participations, méthodique et précurseure. Le 3e groupe d'édition français est l'un des rares à être à la fois producteur de dessins animés, via Belvision en Belgique et Ellipse Animation en France, et fabricant, à travers deux studios d'animation en France et le studio DreamWall en Belgique. « Cela ne nous empêche pas de vendre nos droits à des producteurs en fonction des projets. Entre 150 et 200 options sont en cours, notamment pour des films live », relève Julien Papelier, selon qui Média-Participations, avec sa visée patrimoniale, s'est concentré sur des séries d'animation, à la durée de vie généralement plus longue.
Outre La famille Blaireau-Renard, l'une des séries les mieux exportées actuellement, Les Marsupilamis, en développement avec M6 et Gulli, fait partie des projets importants à venir. En attendant en 2024 l'anime Dreamland, tiré du manga français éponyme de Reno Lemaire, coproduit par Ellispanime, La Chouette Compagnie et ADN, et dont le trailer a fait forte impression lors du dernier Festival international du film d'animation d'Annecy.