L’accueil de la plateforme reste mitigé. Nombreux sont les commentateurs sur Internet à regretter la liste de restrictions imposées par Tap Tap et Marvel. Si certaines sont prévisibles, comme la pornographie, les drogues ou tous types de discriminations liées aux questions de race, de religion, d’orientation sexuelle ou d’âge, d’autres sont plus surprenantes.
Paradoxe
L’éditeur inscrit sur la liste de la plateforme accessible à partir de 13 ans, tous "contenus qui pourrait effrayer ou heurter de jeunes enfants ou les parents de jeunes enfants". Sont interdits: la représentation graphique de la violence ou de la mort, la contraception, les vitamines et compléments alimentaires, les sujets politiques ou "tous autres sujets controversés" (en précisant "les questions sociales"), ainsi que le "sensationnalisme" (comprendre: "les abeilles tueuses" ou les "aliens", précisent les termes et conditions du site).
La plateforme reste également vigilante sur la mention des marques Marvel et Disney, en indiquant que les internautes ne peuvent évoquer de parcs d’attraction autres que Disney ni de films d’animations ou studios de production non liés aux deux géants.
Un paradoxe. "En imposant cette multitude de règles, Marvel veut s’assurer que le contenu produit par les internautes soit accessible aux enfants et ne choque aucune sensibilité – alors même que les comics produits par l’éditeur ne respectent pas ce cahier des charges", souligne le journal Le Monde sur ce sujet.