Du 23 au 27 septembre. Frapper fort, dès le premier jour. Ces Correspondances vont commencer en fanfare par un grand entretien avec l’Espagnol Javier Cercas (et son fascinant Imposteur), suivi par une lecture de et par Christine Angot (Un amour impossible), dans la grande salle du théâtre Jean-le-Bleu. C’est qu’ici on a le sens de la programmation, et le désir de multiplier les formes, en faisant presque du sur-mesure pour chaque écrivain. Suivront, pendant quatre jours, Delphine de Vigan, également en lecture, Carole Martinez, qui avait subjugué le public manosquin lors de la sortie de Du domaine des Murmures, Mathieu Riboulet, Mathias Enard… On attendra beaucoup du dialogue entre Christophe Boltanski et Diane Meur. On est curieux de découvrir la performance de Chloé Delaume - une fiction entièrement numérique - ou la carte blanche inédite et en musique confiée à Virginie Despentes. Et on ne ratera pas Chantal Thomas, venue célébrer Roland Barthes, son amour de la langue et la jouissance d’écrire. Sur scène, sont annoncés les comédiens Laurent Stocker, Rachida Brakni, Léa Drucker, Laurent Poitrenaux, Xavier Gallais… Pas moins de sept modérateurs (Maya Michalon, Michel Abescat, Yann Nicol, Pascal Jourdana…) s’entretiendront avec les écrivains invités, sur les trois places du centre-ville. Le festival, dans sa 17e édition, a atteint depuis quelques années sa vitesse de croisière et toutes les propositions (gratuites ou payantes, intérieur ou extérieur) font le plein. Les boîtes aux lettres de la poste aussi : près de 16 000 missives envoyées l’an dernier.Michel Puche
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